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Les origines


Le Gévaudan doit son nom à la tribu des Gaules de Gabales, ville alliée aux Arvernes de Vercingétorix (qui a donné son nom à l'Auvergne) et vaincue avec eux par les Romains d'Alésia. L'Auvergne était autrefois habitée par les gábalos. Le peuple Gabalo s'est installé dans la région montagneuse des Cévennes, en fondant une colonie à Gavaudun (Gabaloduno), dans le département du Lot-et-garonne, au cœur du pays occupé par les Nitiobroges, à la frontière avec les Pétrocoriens (Périgueux). L'évolution est connue: tous les Gaulois viennent de la région du Harz, au deuxième âge du fer, à l'époque appelée la Tène, vers 400 avant JC, dans leur expansion ils ont traversé le Rhin. Les gábalos étaient engagés dans l'exploitation minière et l'élevage. À Rome, ils ont été appréciés pour un fromage spécial qu'ils ont préparé.

Anderitum Gabalorum / Gabales = Civ. Gabalum Site Type: civitas . Site Period(s): Roman, Late Antique Roman Province: Aquitania I Approximate Latitude= 44-45 degrees N. Latitude Approximate Longitude= 0-1 degrees W. Longitude

GABALES: Gall. Aquitanicae pop. Plin. l. 4. c. 19. Nunc in Occit.

Velaunis, et Arvernis finitimi, quorum regio Givaudan. teste Poldo. Sid. Apollin. Carm. 24.

Tum terram Gabalûm satis nivosam.

Caesati Gabali dicuntur. Intra montes Cemenios, inter Velaunos et Helvios ad Or. Ruthenosad Occ. Arvernos ad Bor. Baudt. His Caesar. de. Bell. Gall. l. 7. c. 12. et 14. Nitiobriges, ut eonsines, iungit: et illos cum Cadurcis ac Vellavis; sub Arvernorum imperio esse consuevisse scribit:

Unde hodiequeve Memmate, caput Gabalorum. Mendeen Auverne dicitur. Argenti mertalla Gabales apud se habere scribit. Gallsi les Gevaudans appellitantur, quos cum Lemovicibus aliisque confimibus ac montanis Aquitaniae populis, incolis Cebennarum, quotannis stato tempore Hispaniam petentes, ut ad vilia ibi ministeria artesque sordidas mercede conducantur, Hispani communiter Gavachos dicunt, etiam ad pusilli homines animi, vaecordes ac male vestitos appellatione translatâ. Eorum opp. olim Anderitum dein nomine gentis Gabalum, inter urbes egregias Aimoino: recentioribus Geographis hodie oppid. Iavouls videtur, 4. leucis a Mimate distans, de cuius situ ita Sidon.


Tum terram Gabalûm satis nivosam, Et quantum indigenae volunt videri, Sublimem in puteo videbis urbem.

Nunc ibi prim. urbs Mimate, vulgo Mende, ad Lotium amn. 8. leuc. a Fano S. Flori in Austr. adsita imo mouti cognom. portioni Cebennarum. Huc ex urbe Gabalis Episcopatus translatus est, non multo ante A. C. 1000. quinto loco inter Bituricensi Metropoli subiectos. Non procul castrum Gredo Greze est, quo Gabalorum urbis incolae irruentibus in Gallias Alamaimis, ductu Croci Regis sub Valeriano Gallenoque Impp. sese receperant, amisso tamen S. Privato Ep. quem Barbari fustibus occidêrunt.

Dioecesi Memmatensi loca comprehensa.

Castellum Novum Randonense Chasteau neuf de Rendon. Fabia la Fage. Gabali Iavols. Gredonense castrum Grese. Lucus. Memmate Mende. Salvia vel Salices Sauges. Thermae, alias Termini, Termes. Montes insignes agri Gabalici sunt Lesura Losere, portio Cebennarum, fluvii Tarmis fonte nobilis et Margarida, itidem Cebennarum tradux, ubi Triobris fluv. seaturit, vulgo la Mariaride, alias Margerite. Hadr. Vales. Not. Call.


Gābălus, i, m. an old Germ. word, i. q. the modern Gabel (fork); hence, as an instrument of punishment, a kind of gallows (syn.: furca, patibulum, crux).

Gabalus, in prima impressione huius tractatus dixi hanc vocem patibulum, seu crucem significare, ab etymologia germanica, in quo idiomate Gabal patibulum, seu furcam significat; sed deinde melius huius dictionis sensum perquirens, montem significare detexi; sic nomen Heliogabali Imperatoris, qui Gabalus, a vocabulo Gebel arabice, id est, mons appellabatur, deinde vocabulo Graeco-arabico Heliogabalus, hoc est, solis mons denominatus fuit: sic etiam simile perobscurum vocabulum ex Aldhelmo cap. 3. de Virg. dilucidatur, ubi sic ait, de Christo loquens: [Verticem Gabali scandens sexta sabbati, hoc est, parasceve.] ac bene intelligitur Redemptorem nostrum in hac die montem ascendisse calvarium, ut crucifigeretur. FR. Nihilominus adhuc primus sensus sustinetur; nam ut ait Capitolinus in Opilio Macrino, quod hic Imperator duo nomina Pii, et Felicis a Senatu ei oblata primum recusans, secundum acceptavit, ob id in eum graecum epigramma publicatum fuit, cui Imperator sic respondit:

Si talem graium retulissent fata poetam, Qualis latinus Gabalus iste fuit,

Nil populus nosset, nil nosset curia, mango. Nullus scripsisset carmina tetra mihi. Vi haec Casaubonus notavit: [Crucem vocabant gabalum, ut est apud Nonium hic gabalus, homo cruce dignus.


Aquitaine Premiere: Sous Dioclétien, la grande Aquitaine d'Auguste (capitale Saintes, puis Bordeaux) fut divisée en deux. La plus proche de Rome, l'Aquitaine première comprenait les cités des Bituriges (Berry), Lémovices (Limousin), Arvernes (Auvergne) et leurs anciens clients: Cadurques (Quercy), Gabales (Gévaudan), Vellaves (Velay), plus le territoire restant aux Ruthènes (Rouergue) après détachement du Sud (l'Albigeois) annexé à la Narbonnaise. Après la chute de l'Empire romain, la Prima Aquitanorum subsista sous la forme de l'Archevêché de Bourges qui dura ainsi jusqu'au lendemain du concile Vatican II. Au cours du haut moyen âge, plusieurs tentatives de restauration d'un condominium arverno-berrichon eurent lieu sous l'impulsion de la noblesse gallo-romaine restée dominante dans ces provinces et avec l'intention de faire face aux pillages francs. Gabales et Gevaudan: Les Gabales étaient un petit peuple gaulois, client des Arvernes. Sa capitale était Javols (Anderedon / Anderitum), proche des confins de l'Auvergne comme habituellement chez les peuples dépendants (cf. l'oppidum de Briton [Brigantone], près de La Rochelambert, dominant Ruessio chez les Vellaves et Uxellodunum chez les Cadurques). Le Romains avaient réussi le tour de force d'y établir un "port" (en fait sans doute un bassin nautique) sur le minuscule ruisseau du Triboulin, à moins qu'il s'agisse de terrassements destinés à élargir l'emprise des constructions urbaines (cf. A. Ferdière: Aménagement de berge à Javols, in La Loire et les fleuves de la Gaule romaine et des régions voisines, Caesarodunum XXIII - XIV, Pulim, Limoges 2001). Les Gabales suivirent le sort des Arvernes dans l'Aquitaine Première et dans la romanisation: les parlers gévaudanais palatalisent même des mots qui restent indemnes de ce traitement en auvergnat (exemple: Saint-Jal = Gal). Le Gévaudan est la province issue de la cité des Gabales, correspondant à peu près au département de la Lozère augmenté du canton de Saugues. Elevée, rude, peu fertile, cette contrée magnifique n'a pu approcher l'idéal autarcique de la société paysanne traditionnelle. A partir du moyen âge, elle est tombée dans la zone d'influence de la transhumance ovine méridionale, de Nïmes et de Montpellier, ce qui l'a empêchée de suivre la "révolution bovine" venue d'Auvergne et a entraîné une longue période d'arriération. L'émigration se dirigea vers le Midi rhodanien et languedocien.

La langue subit une méridionalisation du vocabulaire et de la morphologie: Ch. Camproux a signalé que les formes méridionales étaient regardées comme "du plus joli patois" (Etude syntaxique des parlers gévaudanais). Mais, dans la dépression de la haute Truyère, partie la plus cultivable, la moins soumise au système d'échanges inégaux avec le Midi, la langue resta plus proche de l'auvergnat (le secteur du Malzieu est de dialecte sanflorain) et il n'est pas difficile de trouver jusqu'à Marvejols des gens se réclamant de l'Auvergne (ce fut aussi un des foyers principaux d'émigration des Auvergnats de Paris). Les traits linguistiques auvergnats ont aussi remonté l'axe de l'Allier (via le Devès) jusqu'au Mercoire en amont de Langogne. Ces faits montrent que des relations avec l'Auvergne ont toujours existé et nous avons mis en évidence plusieurs courants migratoires vers le Sanflorain et vers la Basse-Auvergne (P. Bonnaud: Terres et langages, peuples et régions, et articles divers dans Bïzà Neirà). Le massif margeridien a été beaucoup plus influencé par les "estibaires" méridionaux. Le pays saugain a été rattaché à la Haute-Loire lors de la formation des départements et s'y est bien intégré: les nostalgies qui s'expriment en Gévaudan y ont peu d'écho et les Saugains sont saugains avant tout. La Terre de Peyre (haute Truyère) a donné un bon écrivain vernaculaire gévaudanais. Les arvernisants sont reconnaissants au pays saugain d'avoir fourni le Frère Nauton (Atlas linguistique du Massif Central), le grand illustrateur Lucien Gire et Jean - Baptiste Meyroneinc, qui collabora à Bïzà Neirà à diverses reprises.

Félix Remize (Contes du Gévaudan, 2 vol., Rome 1966).

Le Gévaudan pués est une région du sud de la France actuelle, qui faisait autrefois partie de la province du Languedoc et correspond aujourd'hui au département de la Lozère. Il appartient au massif central français. Gavalda est une catalanisation du Gévaudan, nom d'origine. Dans la péninsule ibérique, on retrouve les variations de Gavaldan (en dialecte gavaldanien) - "Essai de géographie linguistique du Gévaudan" et "Étude syntaxique des parlers gévaudanais" -, Gavaldá (en Espagne), ou comme Gavaudan ou Gevaudan (en France) . La translittération du nom de famille en Gevaudun s'est produite en Allemagne, pour la première fois avec le mariage d'Almondis, qui s'appelait "Almondis von Gevaudun". Il existe des informations selon lesquelles, au Portugal, dans certains documents de la Chancellerie des rois du Portugal et d'Espagne, à certains moments (siècles), ce formulaire a également été reproduit de cette manière. Gievaudun est lu en anglais. En effet, la proximité géographique et l'origine similaire des Francs (anciens Francs Salliens, une tribu germanique, fusionnée parmi les peuples néo-romains de la Galia) en Allemagne, leur ont donné la liberté d'utilisation entre les deux types d'écriture et de prononciation "Gevaudun ou Gévaudan. " Dans le cas de "Gavaldá", il n'a reçu qu'une variation, plutôt que linguistique, une variation dialectale, des peuples d'Hispanie, mais c'est la même famille, dans son noble héritage et dans son origine; unique dans sa véritable généalogie.

 
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