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Généalogie et histoire



Nous savons que la généalogie est la fraction la plus ancienne de l'histoire. Nous lui devons beaucoup de ce que nous savons aujourd'hui. L'évolution des siècles plus tard a permis l'apparition de la critique historiographique. Le XXe siècle a été décisif pour l'union victorieuse de la généalogie contemporaine et de l'histoire transdisciplinaire. De la pratique généalogique, des modèles, des méthodes, des archives familiales, une tradition millénaire et une passion pour la préservation des archives ancestrales sont nés. L'histoire a en eux la base de sa méthode d'investigation. La confrontation des sources, la séparation des mythes, les séparations idéologiques, ainsi que le soutien de la sociologie, ont ajouté un enrichissement multidisciplinaire dans la construction théorique et investigatrice de l'histoire. Les fruits obtenus sont d'une immense richesse. Une source de connaissances qui est sans aucun doute un grand héritage à cultiver par les générations futures. En étudiant le haut et le bas moyen-âge, l'historien constate l'existence de plusieurs royaumes - baronnies, comtés, marquesados, duchés - en France, avant la formation de l'État national absolutiste, implanté par la lignée capétienne initiée par Hugues Capet, et entretenu en même temps par ses descendants les ducs de Borgonha, Bourbon, Orléans, Orléans-Guise. C'est dans ces cellules de pouvoir que repose la souveraineté des chefs dynastiques. Le «féodalisme», qui est le résultat de la désagrégation de l'Empire Romain et de l'adaptation des tribus germaniques qui ont pénétré dans Gália, survivant triomphalement par la fusion des tribus franques avec le peuple gallo-romain. Le professeur Sérgio Resende de Barros, dans un texte brillant par son objectivité et sa clarté, a reflété: «Les fiefs territoriaux constituaient des unités économiques, sociales et politiques dotées d'une relative autonomie. Ils étaient dirigés par leurs propriétaires, les seigneurs féodaux, qui entretenaient des relations hiérarchiques de noblesse entre eux (rois, ducs, marquis, comtes) et avec le clergé (pape, évêques, abbés). Ces princes laïcs et clercs étaient souverains et vassaux les uns aux autres sur la base de serments de loyauté, par lesquels ils formaient une pyramide hiérarchique de pouvoir et de dignité. Mais ils étaient tous des seigneurs féodaux. Chacun était seigneur (dominus) d'un domaine féodal (dominium) et régnait dans le domaine des terres qu'il possédait comme fief: le roi régnait dans son royaume, le duc régnait dans son duché, le marquis, dans le marquisat, le comte, dans le comté, le pape, dans les terres papales, l'évêque, dans l'évêché, l'abbé, dans l'abbaye. Bref, chaque prince gouvernait sa principauté par l'effet d'un domaine politique territorial». Ces tests, qui couvrent tout le potentiel du territoire appelé "fief", conduisent à la rationalisation du patrimoine universel d'une famille noble, augmentée par la guerre, l'héritage ou le mariage, suivant les normes légales du droit international de la noblesse, prévu au cours des siècles par l'évolution progressive des États nationaux. Il est remarquable que dès l'école primaire, les jeunes apprennent que la fragmentation de l'Empire Romain d'Occident, basé à Rome, a rendu possible l'avènement du "féodalisme". Dans ce document, parmi les différents éléments, nous soulignons la relation entre la souveraineté et la souveraineté féodale par le régime foncier. Le pouvoir du seigneur féodal était d'établir la législation réglementaire de chaque manoir; fait qui était la force motrice derrière les constitutions des États. Les privilèges d'un Seigneur Souverain et du titulaire d'une noblesse accordée sont différents. Les premiers développent un gouvernement: il a la capacité de créer des nobles mineurs, des chevaliers, de promouvoir la guerre, de l'argent de la monnaie, de collecter des impôts, de donner des terres et d'exiger la loyauté, etc. Le second, a peu de liens avec le pouvoir souverain, bien qu'ils en dépendent, ils peuvent sous certaines conditions être honorés dans la haute société, atteindre des positions élevées, entre autres avantages, mais rien de plus. Il est à noter qu'il faut faire preuve de prudence lors de la négociation avec les titulaires souverains (propriétaires des inaliénables iure sanguinis, ius maiestatis, fons honorum, etc.), car ils doivent être considérés comme des "Chefs d'État". Dans la France médiévale, avant la consolidation de l'État, à l'époque des Capétiens avec les rois de France, il existait plusieurs royaumes autonomes ou semi-autonomes. Au Moyen Âge, la France avait trois grandes dynasties dirigeantes: les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capètes. C'est un fait que la monarchie franque, (fondée par Mérovée) à partir du VIe siècle, a conduit à la division du Royaume Mérovingien en États souverains: la Neustrie, l'Austrasie et la Bourgogne, qui a duré jusqu'à l'époque de la réunification.

 
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